L’Institut se consacre à faire connaître l’histoire des hommes et les femmes qui depuis toujours s’organisent là où ils vivent et travaillent pour construire un avenir meilleur et résister à toutes les formes d’exploitation.

Notre objectif : faire connaître et vivre cette histoire sociale et plus particulièrement les luttes que notre département a connu et qui au fil des ans ont marqué l’identité du Val de Marne.

Notre IHS 94, en collaboration avec les Archives départementales, assure la sauvegarde, le classement et la valorisation des archives syndicales.
Dans le souci de faire vivre ces archives nous organisons des expositions, des conférences, des rencontres ouvertes à tous.
Nous éditons une revue trimestrielle, « Mémo Luttes », qui s’attache à éclairer l’actualité sociale aux lumières de l’histoire.

Notre association est ouverte à toutes celles et ceux, militants syndicaux, associatifs, ou simples citoyens qui souhaitent faire vivre les luttes passées au service du progrès social en devenir.

L’IHS 94 tout en revendiquant son indépendance d’esprit et d’action, entend travailler, avec l’ensemble des organisations syndicales et en étroite collaboration avec les différents IHS départementaux, régionaux et l’IHS national de la CGT, avec qui nous partageons un même souci de l’histoire et de la lutte nécessaire contre l’exploitation.

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Journée internationale des Femmes

par Denise Foucard (publié le dimanche 20 juin 2010)

Le rappel de ce centième anniversaire est loin d’être inutile dans la société d’aujourd’hui où la politique libérale de Sarkozy-Fillon et consort, fidèles exécutants de tout ce que le MEDEF génère de rétrograde, perpétue et aggrave les discriminations sexistes, sources de violences et d’inégalités envers les femmes.
Certes, en 2010, on glorifie la femme à grands coups de médias, on prévoit des mesures propres à juguler le scandale des femmes battues au sein de leur foyer. En cela on tient le coupable, c’est (...)

Mémo-Luttes n°46

Cher M. Jean Ferrat

par Jacques Aubert (publié le dimanche 20 juin 2010)

« Mon frère, mon ami, mon fils, mon camarade, »
« Ils étaient des milliers, il étaient vingt et cent, »
« M’en voudrez vous beaucoup si je vous dit un monde où l’on n’ est pas toujours du coté du plus fort »
« Pourtant que la montagne est belle »
et
« Que c’est beau, c’est beau, la vie »
Cher Monsieur Jean Ferrat,
Quant la radio m’a appris la nouvelle de votre départ, je me suis mis à chanter.
Potemkine,
Nuit et brouillard,
La montagne.
Ces musiques, ces paroles ont accompagné ma vie, je les connais (...)

Mémo-Luttes n°46

La culture au congrès

(publié le dimanche 20 juin 2010)

Ce n’est pas parce qu’il était exceptionnel que ce congrès n’a pas été aussi un moment de rencontre entre l’action syndicale et l’expression culturelle.
Notre IHS y tenait un stand et chaque congressiste a pu repartir avec un numéro de notre revue Mémo Luttes.
Par ailleurs sur les murs de la Maison des syndicats, quatre expositions étaient présentées, réalisées conjointement avec l’USR, l’UD, Culture et Entreprises et l’IHS 94.
AU BOUT DU ROULEAU... DE CAISSE Exposition réalisée par le comité Nantais de (...)

Mémo-Luttes n°46

Congrès exceptionnel de l’Union départementale CGT du Val-de-Marne

par Jacques Aubert (publié le dimanche 20 juin 2010)

Les 10 et 11 mars dernier, s’est tenu le Congrès exceptionnel de l’UD CGT du Val-de-Marne.
Ce n’est un secret pour personne de dire que depuis plus d’un an, les instances de l’UD ne fonctionnaient pas bien.
Des liens, hier encore chaleureux entre camarades, s’étaient distendus jusqu’à devenir conflictuels, rendant souvent difficile le travail collectif.
L’urgence des luttes rendait nécessaire une clarification. Toutes les tentatives de conciliations ayant échoué, il n’y avait pas d’autre solution (...)

Mémo-Luttes n°46

Éditorial

par Jacques Aubert (publié le dimanche 20 juin 2010)

À la rentrée scolaire prochaine les programmes d’Histoire en lycée vont être allégés.
Au nom de la compétition internationale, il faut que nos ingénieurs, nos techniciens, nos ouvriers soient mieux formés pour le métier que plus tard peut-être, avec de la chance, ils exerceront. Effectivement à quoi sert pour un informaticien spécialiste de l’iPhone, l’iBook, l’email de savoir que Gutenberg inventa l’imprimerie vers 1454 ?
À quoi sert à une caissière de supermarché de savoir que Charlemagne fut couronné (...)

Mémo-Luttes n°45

Une longue et belle vie de militants

par Yvette Madore par Madeleine Quéré (publié le mercredi 20 janvier 2010)

Vous lirez ci-dessous le récit que nous a fait Marie-Joséphine Savignat, l’épouse de Raymond Savignat, sur sa vie de militant. Nous n’avons rien changé à ce texte : il est l’expression d’un couple uni à travers les épreuves, les luttes et les joies de la vie. Vous y verrez la modestie et la ténacité de ceux qui toute leur vie se sont battus pour que demain soit mieux qu’aujourd’hui.
Mon Mari Raymond Savignat est né le 25 décembre 1912 à Alfortville où il a fait sa scolarité.
Pendant la Première Guerre (...)

Mémo-Luttes n°45

L’Histoire, parlons-en !

par Denise Foucard (publié le mercredi 20 janvier 2010)

L’Institut d’Histoire Sociale du Val-de-Marne, dans toute son action, dans ses interventions et ses écrits, s’applique depuis plus de 20 ans à donner à l’histoire du mouvement ouvrier toute la place que lui confère le riche patrimoine collectif de la CGT.
De même, il situe l’histoire comme un apport précieux aux luttes du présent, tant il est édifiant de voir ce que peut apporter au monde du travail l’analyse des luttes et les enseignements positifs ou négatifs qu’elle permet de dégager. Peut-être (...)

Mémo-Luttes n°45

Le trou de la sécu !

(publié le mercredi 20 janvier 2010)

Pour combler le déficit de la Sécu, nos chers gouvernants ont trouvé que le mieux, c’était encore de nous faire payer...
1. Dorénavant, sur une consultation médicale, nous versons 1 euro,
2. Nous sommes restreints lors de nos arrêts maladie...
3. Nous devons consulter un généraliste avant de voir un spécialiste,
4. Pour tout traitement de plus de 91 euros, nous en sommes de 18 euros de notre poche,
5. Taxe de 0,50 c. sur les boites,
6. Les indemnités en cas d’accident du travail seront (...)

Mémo-Luttes n°45

Gérard Philipe

par Madeleine Bonal (publié le mardi 19 janvier 2010)

Le 25 novembre 1959, il pleut sur Paris. Dans toutes les salles de cinéma de la capitale, les films s’interrompent, la lumière se fait presque en même temps… une voix s’élève au micro : « Gérard Philipe est mort ce matin…. il avait trente-sept ans » !
Silence et émotion… et puis la projection du film reprend parce que c’est la loi du spectacle.
Né le 4 décembre 1922 dans une famille aisée de la région cannoise, il passa sa scolarité dans des internats religieux. En 1936 son père, Marcel Philip, appartient (...)

Mémo-Luttes n°45

Merci monsieur Lévi-Strauss

par Jacques Aubert (publié le mardi 19 janvier 2010)

Si mes pensées de jeunesse, je les dois à Karl Marx, je dois celles de l’âge adulte à Claude Lévi-Strauss, sans que l’un n’efface l’autre.
C’est grâce à lui et à Tristes tropiques que j’ai compris que l’Occident, l’Europe, la France et à plus forte raison moi-même n’étions pas au centre du Monde. Qu’une vérité ici est un mensonge ailleurs, que l’homme n’est pas à côté de la nature mais en fait parti, que les vérités objectives n’existent qu’à travers les représentations que nous nous en faisons. Que l’histoire des (...)

Mémo-Luttes n°45

L’Armée du crime

par Jacques Aubert (publié le mardi 19 janvier 2010)

Ce film de Robert Guédiguian est sorti en salles le 16 septembre 2009.
C’est l’histoire du groupe Manouchian et de ces immigrés juifs, arméniens, polonais, hongrois, Italiens qui décidèrent de combattre l’occupant allemand et de participer à la libération de la France. Ceux-là mêmes qui figuraient sur la fameuse Affiche rouge.
Dans ce film ce ne sont pas tant les Allemands qui sont montrés du doigt que la police française et les collaborateurs. La première scène du film est sûrement l’une des plus (...)

Mémo-Luttes n°45

Trop, c’est trop !

par Denise Foucard (publié le mardi 19 janvier 2010)

Enrichir les Français en développant l’essor culturel national sous l’égide du ministère de la Culture, voilà ce qui devait présider à la création de ce ministère en 1959, dont il faut bien admettre que son rôle a toujours été d’une ambition amenuisée par les maigres crédits que lui accordèrent les gouvernements successifs, malgré les perspectives qu’ouvrait la mise en œuvre du programme du CNR.
Mais nous voici 65 ans après en Sarkozyculture et sous le signe de l’argent roi, la culture entre en « crise (...)

Mémo-Luttes n°45

Joinville-le-Pont

par Denise Foucard (publié le mardi 19 janvier 2010)

Avec la fermeture du laboratoire GTC, c’est un rude coup qui est porté à la cité du cinéma.
Le 4 novembre, ce laboratoire, installé dans l’ancienne usine Pathé et spécialisé dans la postproduction des films, cessait son activité. C’est 86 salariés qui se retrouvent ainsi au chômage faute de repreneur. C’est aussi tout un savoir-faire technique qui va disparaître. L’ancien patron affirme que c’est la faute au numérique. En fait il semble bien que la maison mère, le groupe Éclair Group, ait sacrifié là une (...)

Mémo-Luttes n°45

Le Grand Paris

(publié le mardi 19 janvier 2010)

Le projet de Grand Paris que présente le gouvernement nous fournit l’occasion de revenir en arrière et de retracer l’histoire des rapports toujours complexes que la capitale a entretenus avec sa banlieue.
Malgré les apparences, la banlieue n’est pas un lieu mis au ban de la ville. Au Moyen âge, ce terme désigne l’étendue des possessions placées sous la juridiction d’un même seigneur (le terme est construit à partir de la « lieue » comme mesure de distance, et du « ban », endroit où l’on peut faire (...)

Mémo-Luttes n°45

Le ministère de la culture

(publié le mardi 19 janvier 2010)

Le ministère de la Culture fête ses 50 ans, mais cela ne veut pas dire que la culture soit à la fête.
Hier
En 1959 le général de Gaulle offrait à André Malraux le ministère de la Culture.
De fait de Gaulle avait besoin d’une caution intellectuelle dans son entreprise de pouvoir personnel, alors il fit appel à Malraux. Celui-ci voulait être ministre de l’Éducation nationale, mais il semble que Michel Debré, conscient du côté fantasque du personnage, proposa au Général de lui confier un ministère moins (...)