Humeur

Joinville-le-Pont

Avec la fermeture du laboratoire GTC, c’est un rude coup qui est porté à la cité du cinéma.

Le 4 novembre, ce laboratoire, installé dans l’ancienne usine Pathé et spécialisé dans la postproduction des films, cessait son activité. C’est 86 salariés qui se retrouvent ainsi au chômage faute de repreneur. C’est aussi tout un savoir-faire technique qui va disparaître. L’ancien patron affirme que c’est la faute au numérique. En fait il semble bien que la maison mère, le groupe Éclair Group, ait sacrifié là une entreprise n’offrant pas le taux de rentabilité exigé par les actionnaires.

Pour les salariés licenciés il y a peu d’illusions à avoir, leur technique acquise après des années d’expérience ne se retrouvera nulle part ailleurs et leur reconversion risque d’être difficile.

Pour l’histoire, c’est le rappel de ce que fut le berceau du cinéma français qui est définitivement effacé de la mémoire ouvrière et culturelle.

Denise Foucard