Humeur

Trop, c’est trop !

Enrichir les Français en développant l’essor culturel national sous l’égide du ministère de la Culture, voilà ce qui devait présider à la création de ce ministère en 1959, dont il faut bien admettre que son rôle a toujours été d’une ambition amenuisée par les maigres crédits que lui accordèrent les gouvernements successifs, malgré les perspectives qu’ouvrait la mise en œuvre du programme du CNR.

Mais nous voici 65 ans après en Sarkozyculture et sous le signe de l’argent roi, la culture entre en « crise culturelle », livrée aux publications des mœurs particulières propres au ministre désigné.

Quoi de plus culturel en effet qu’un tourisme sexuel dans les pays du tiers monde donnant l’opportunité d’offrir quelques pièces de monnaie à des enfants qui ont faim en les violant au nom des vertus supérieures du capitalisme !

Chacun évidemment est libre de sa propre dépravation, mais les finances de l’État pourraient trouver d’autres destinations lorsqu’il s’agit de salarier un ministre représentatif du rayonnement culturel de la France.
Décidément la « crise est sans limites ».

Denise Foucard