Manifestations : les comptes truqués de l’Élysée

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Manifestation du 19 octobre 2010
D.R.

Après plusieurs manifestations du monde du travail pour la défense de la retraite, auxquelles s’ajoute celle de Bruxelles à l’appel de la Confédération Européenne des Syndicats (CES), le gouvernement et le patronat (MEDEF) sont à cours d’arguments pour faire passer leur réforme et jeter le discrédit sur les manifestants.

Leur guerre idéologique prend un relief nouveau en truquant avec une orchestration pernicieuse des médias, le soi-disant comptage des manifestants « selon la police  ». N’en déplaise à l’Élysée, aux ministères de l’Intérieur et du Travail, 71 % des Français soutiennent le mouvement ou lui accordent leur sympathie. Par millions les jeunes, les actifs, les retraités, les privés d’emploi ont manifesté leurs exigences légitimes. Ils défilaient, certains sur les trottoirs lorsque la marche leur était difficile… ces derniers ont-ils été comptés ?

Mais au fait, pourquoi seules les manifestations syndicales ont-elles droit à un comptage de la police ?
Comment se fait-il que lorsque le président ou ses ministres se déplacent à la rencontre de participants favorables, ces derniers ne soient pas eux aussi « mesurés » par la police ? Au lieu de comptage ordonné par le ministre de l’Intérieur pour subir les arrangements de circonstance, ne faudrait-il pas que les forces de l’ordre soient pleinement utilisées à leurs missions principales ?

Mentez… mentez… il en restera toujours quelque chose !
À une autre époque de triste mémoire, une chansonnette indiquait « Radio-Paris ment ! Radio-Paris ment !  ». On en connaît aujourd’hui les raisons et les conséquences…

Alors, messieurs mesdames les « compteurs »,de la tenue, de l’objectivité ; la question de la retraite est trop grave pour toutes les générations,une