Agenda sans articles

L’IHS 94

Mémo-Luttes

Éditorial

par Jacques Aubert (publié le jeudi 4 août 2011)

EN FRANCE
60 % des électeurs convoqués pour les élections cantonales ne se sont pas déplacés.
Ils ne croient plus que la politique, les programmes, les discours puissent changer leur vie.
Alors en quoi croient-ils ? Au système D, à la chance, au chacun pour soi ? La démocratie, la république, la société, ne fonctionnent que parce que les gens ont la conviction de partager un destin commun. Le jour où cette conviction disparaît la barbarie risque de revenir.
Et voilà que parmi ceux qui ont voté, un (...)

Intervention pour l’IHS

par Jacques Aubert (publié le jeudi 4 août 2011)

Intervention de Jacques Aubert au nom de l’IHS 94, lors du Comité Général de l’Union Départementale des Syndicats CGT du Val-de-Marne, le jeudi 5 mai 2011
Chers Camarades,
Merci de donner ce temps de parole à l’Institut d’Histoire Sociale du Val-de-Marne.
Je voudrais en quelques minutes, revenir sur la question du Front national. Vous avez dans votre dossier le document de la CGT intitulé Le Front national ou l’imposture sociale, les choses essentielles sont dites dans ce document, je n’y (...)

La vie de l’IHS

(publié le jeudi 4 août 2011)

Compte rendu du Conseil d’administration de l’Institut d’Histoire Sociale du Val-de-Marne.
Le CA s’est réuni le mardi 1er mars 2011 à la Maison de l’Histoire et du Patrimoine à Champigny
Etaient présents : Jacques Aubert, Madeleine Bonal, Denise Foucard, Madeleine Quéré, François Robichon, Jacqueline Tronchon.
Excusés : Alain Guillo, Yvette Madore, Cédric Quintin et José Giovanni.
Revue
Nous avons évoqué notre revue Mémo-Luttes et les difficultés que nous rencontrons pour la sortir en temps et en (...)

Le sens de l’histoire

par Denise Foucard (publié le jeudi 4 août 2011)

L’exposition Femmes Héroïques réalisée par l’IHS et Culture et Entreprises à la Maison de l’Histoire et du Patrimoine (juin 2010) suscite un réel intérêt puisqu’elle a été reprise par les Archives Départementales qui la présentent conjointement à celle du Musée de la Résistance Nationale.
Les multiples rencontres et débats organisés sur place en permettent la visite et de plus, elle fait l’objet d’une démarche de rencontre des professeurs d’histoire du collège Rol-Tanguy en complément des cours portant sur la (...)

Syndicalisme algérien et syndicalisme CGT pendant la guerre d’indépendance de l’Algérie de 1954 à 1962

(publié le jeudi 4 août 2011)

De tous temps, en tous lieux, les peuples aspirent à plus de démocratie, de liberté et de justice sociale.
La Tunisie, l’Égypte, viennent d’en faire la démonstration.
En Syrie, au Yémen, en Algérie, les mêmes revendications s’expriment. Si les formes d’action sont différentes, la répression demeure une constante des pouvoirs en place. On ne peut que rendre hommage à ceux qui aujourd’hui ont le courage de s’opposer à l’ordre établit parfois au sacrifice de leur vie.
Il est trop tôt pour examiner le rôle (...)

Syndicalisme algérien et syndicalisme CGT pendant la guerre d’indépendance de l’Algérie de 1954 à 1962

par Alphonse Véronèse (publié le jeudi 4 août 2011)

Avertissement Mon sujet se limite aux positions et à l’action de la CGT en France et ainsi d’éclairer les positionnements de fond de la CGT face aux évènements politiques et pour s’adresser aux travailleurs.
Ceci ne doit pas faire oublier ce que fut l’âpreté au quotidien de la lutte contre la guerre, pour l’indépendance et contre le racisme.
Pour évoquer l’action de la Cgt de 1954 à 1962, il faut distinguer deux périodes : La première concernant la période de 1954 à 1958, où se forge le positionnement (...)

Tous unis !

par Jacques Aubert (publié le jeudi 4 août 2011)

Notre Président a le souci de l’unité nationale !
Il n’aime pas qu’on oppose les pauvres et les riches. Car franchement, quelle différence y a-til entre un français qui ne paie pas d’impôts parce qu’il bénéficie du bouclier fiscal et un français qui n’en paye pas non plus parce qu’il est pauvre ? Aucune ! Pas un centime ne les sépare.
En revanche entre un salarié contribuable, prénommé Jean et un autre salarié, contribuable également mais prénommé Ali, on pourrait croire à première vue que rien ne les (...)

La faïencerie Boulenger de Choisy-le-Roi

par François Robichon (publié le jeudi 4 août 2011)

Préambule
L’histoire de cette entreprise est, d’une certaine manière, exemplaire de la naissance du capitalisme industriel dans notre pays et cela, à plusieurs titres.
Elle naît et se développe du début du 19e siècle au mitan du 20e.
Elle suit les évolutions techniques de son temps avec inventivité, réussite et créativité. Elle illustre, en économie, l’intégration verticale, des carrières de terres aux magasins de vente au détail avec le minimum d’intervenants extérieurs.
Elle manifeste un paternalisme (...)

Ambroise Croizat

(publié le jeudi 4 août 2011)

Il y a 60 disparaissait Ambroise Croizat.
« Jamais nous ne tolérerons qu’un seul des avantages de la sécurité sociale soit mis en péril. »
Cette phrase, il la prononce le 24 octobre 1950 à l’Assemblée nationale.
Ambroise Croizat est né en 1901, en Savoie où son père militant CGT de la première heure est manœuvre dans la métallurgie, sa mère employée dans une usine de tissage.
À treize ans, au moment où son père est mobilisé pour le front, Ambroise Croizat quitte l’école et s’engage comme apprenti, en même (...)

Mes parents, quels farceurs !

par Jacques Aubert (publié le jeudi 4 août 2011)

Tout a commencé avec la soupe.
« Si t’en mange pas, tu grandiras pas ! »
C’était même pas vrai ! J’en ai mangé de la soupe et j’suis pas plus grand pour ça.
Après ce fut le Père Noël.
« Si t’es pas sage il viendra pas. »
Alors je me tenais à carreau, le chariot, les rennes, la cheminée, (même qu’on n’en avait pas dans notre HLM), moi j’y croyais.
C’était une blague !
« T’es le plus beau bébé du monde », qu’elle disait ma maman.
Et elle n’arrêtait pas d’être enceinte.
À quoi ça pouvait bien servir cette (...)

Il ya 140 ans, la Commune de Paris

(publié le jeudi 4 août 2011)

Le 2 septembre 1870, Napoléon III capitule à Sedan.
La République est proclamée dans l’hôtel de Ville de Paris.
Le 19 septembre 1870, Paris est assiégé par les Prussiens.
La ville est bombardée. Les hommes valides, sous le commandement de Gambetta, sont enrôlés pour desserrer le blocus qui va durer cinq mois.
1870 Le 31 octobre 1870, l’hôtel de Ville est
assiégé.
Après avoir appris la capitulation de Metz, des bataillons de la Garde nationale s’insurgent.
Ils exigent la démission du gouvernement . (...)

Christiane Altmeyer-Nourtier

par Michel Nourtier (publié le jeudi 4 août 2011)

Christiane est née à Paris. Elle avait à peine 2 ans à la déclaration de guerre en 1939, son frère avait trois mois. Son père, mobilisé, puis prisonnier, sera absent 6 ans. Sous l’occupation allemande, il a fallu vivre, sa mère avait tout juste 20 ans.
Au retour, son père refusera d’accorder le droit au travail pour sa mère : le clash se finira en divorce, la galère va se poursuivre. Christiane sera en révolte permanente. Ce sera sans doute la source de son engagement viscéral dans la lutte pour le (...)