L’Institut se consacre à faire connaître l’histoire des hommes et les femmes qui depuis toujours s’organisent là où ils vivent et travaillent pour construire un avenir meilleur et résister à toutes les formes d’exploitation.

Notre objectif : faire connaître et vivre cette histoire sociale et plus particulièrement les luttes que notre département a connu et qui au fil des ans ont marqué l’identité du Val de Marne.

Notre IHS 94, en collaboration avec les Archives départementales, assure la sauvegarde, le classement et la valorisation des archives syndicales.
Dans le souci de faire vivre ces archives nous organisons des expositions, des conférences, des rencontres ouvertes à tous.
Nous éditons une revue trimestrielle, « Mémo Luttes », qui s’attache à éclairer l’actualité sociale aux lumières de l’histoire.

Notre association est ouverte à toutes celles et ceux, militants syndicaux, associatifs, ou simples citoyens qui souhaitent faire vivre les luttes passées au service du progrès social en devenir.

L’IHS 94 tout en revendiquant son indépendance d’esprit et d’action, entend travailler, avec l’ensemble des organisations syndicales et en étroite collaboration avec les différents IHS départementaux, régionaux et l’IHS national de la CGT, avec qui nous partageons un même souci de l’histoire et de la lutte nécessaire contre l’exploitation.

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Octobre.........quelle histoire !

par Jacques Aubert (publié le mardi 2 octobre 2012)

Pour qui veut bien se souvenir, il s’en est passé des choses en octobre.
C’est en octobre moins 52, selon le calendrier chrétien, que ce pauvre Vercingétorix se retrouve à Rome prisonnier de César. Jules voulait la monnaie unique en Europe, le gaulois ne la voulait pas. Puis en octobre 732 Charles Martel doit arrêter l’invasion Arabe à Poitier. Mais pas rancunier, le couscous et la merguez s’installent durablement dans la gastronomie française. C’est encore en octobre mais de l’an 1415 qu’a lieu la (...)

Mémo-Luttes n°51

De la Seine au robinet : l’eau

par Marc Blachère (publié le vendredi 27 juillet 2012)

D’après Marc Blachère
L’usine de production d’eau potable de Choisy-le-Roi est une pièce maîtresse du Syndicat des Eaux d’Île-de-France (SEDIF).
Elle fournit une moyenne de 330 000 m3/j, satisfaisant aux besoins de 1,8 millions d’habitants de 57 communes du sud-est à l’ouest de la banlieue de Paris. En cas de nécessité sa production peut être portée jusqu’à 600 000 m3/j pour suppléer à une éventuelle défaillance de tel ou tel autre centre de production situé dans la région capitale. Il s’agit d’une des plus (...)

Mémo-Luttes n°51

Paroles de verriers

par François Robichon (publié le vendredi 27 juillet 2012)

Les « Paroles de verriers » sont un pan de la mémoire ouvrière d’une commune au riche passé industriel de la banlieue parisienne, Choisy-le-Roi.
La compilation des photos, la préservation de l’outillage, la consultation des archives municipales et départementales, les témoignages recueillis auprès des verriers ont permis de faire revivre cette mémoire, souvent occultée, d’une population bien spécifique, les Verriers, bien au-delà de la cristallerie et de sa vie interne. Venus de l’Europe entière, du (...)

Mémo-Luttes n°51

Congrès de l’union syndicale des retraités CGT : intervention de Denise Foucard

par Denise Foucard (publié le vendredi 27 juillet 2012)

L’Institut d’Histoire Sociale de la CGT est né en 1982, sous l’impulsion de Georges Séguy, et pour le Val-de-Marne de Roland Foucard.
Cela fait juste 30 ans, que 80 ans après la création de la CGT, a surgi l’idée, que la connaissance de l’Histoire du mouvement ouvrier, son analyse, pouvait être d’une réelle utilité pour une juste appréciation de la situation économique et sociale du présent, et donc un des éléments moteurs de la conduite des luttes.
La connaissance de notre patrimoine, son interprétation, (...)

Mémo-Luttes n°51

Inquiétantes similitudes

par Denise Foucard (publié le vendredi 27 juillet 2012)

La presse du 15 février dernier s’est fait l’écho d’une manifestation, peu commune depuis que l’on pensait avoir enfin atteint ce souhait exprimé mondialement depuis 72 ans, éradiquer à jamais « la Bête immonde » qu’est le fascisme.
Ce vœu pieux est largement compromis au regard des réalités politiques d’un monde où règnent en maîtres absolus les tenants du capital financier, ceux-là même qui financèrent en connaissance de cause les horreurs fascistes et nazi de la 2e Guerre Mondiale.
Or les faits sont là ! (...)

Mémo-Luttes n°51

Le droit de vote, une longue histoire

par Jacques Aubert (publié le vendredi 27 juillet 2012)

L’idée que l’on put demander son avis au peuple n’est apparu que fort tard et encore avec pas mal d’hésitations.
1791
Le vote est indirect et il faut être fortuné pour voter.
En 1791 la monarchie constitutionnelle, mise en place par la constitution du 14 septembre 1971 décide que si la souveraineté appartient à la nation, le droit de vote, en revanche, doit être restreint. Le suffrage est dit censitaire : seuls les hommes de plus de 25 ans, et payant un impôt direct (un cens) égal à la valeur de (...)

Mémo-Luttes n°51

Voter, c’est bien. Voter à gauche c’est mieux, mais après ?

par Jacques Aubert (publié le vendredi 27 juillet 2012)

Certes nous n’avons pas de raison de penser que ce Gouvernement ne tiendra pas ses promesses.
Mais les capitalistes sont toujours là et il serait particulièrement naïf de croire qu’ils vont tranquillement se laisser manger la laine sur le dos sans réagir.
Oh ! Il n’y aura pas de grandes manifestations d’actionnaires mécontents, défilant de l’Étoile à la place Vendôme.
Le Medef n’appellera pas à faire la grève sur le tas, et quel tas d’ailleurs ? Un tas d’actions ?
Les achats de caviar, de Ferrari et (...)

Mémo-Luttes n°50

Le marxisme et la franc-maçonnerie

par Jacques Aubert (publié le jeudi 26 juillet 2012)

Selon des modalités qui leur sont propres ces deux courants de pensée se revendiquent du travail.
L’une et l’autre vont faire du travail et principalement du travail manuel, celui qui transforme la matière, le centre de leur réflexion.
Pour les marxistes l’histoire est avant tout celle des forces productives, des moyens de production et des rapports de production qui en découlent. Pour les francs-maçons c’est en regard des processus de transformation de la matière qu’il est possible symboliquement (...)

Mémo-Luttes n°50

Hold-up au bureau de poste du Perreux-sur-Marne le 15 décembre 1976

par Madeleine Quéré par Danielle Lucas par Gérard Milhau (publié le jeudi 26 juillet 2012)

Récit de Gérard Milhau et Danielle Lucas, propos recueillis par Madeleine Quéré que nous reproduisons in extenso.
Chaque salarié connaît peu ou prou des conditions de travail parfois difficiles. Sans vouloir faire de hiérarchies, il faut noter qu’avec la crise et la montée du banditisme, les agents des banques, les convoyeurs de fonds, les postiers, tous les salariés amenés à manier des fonds, sont parfois confrontés à des situations traumatisantes qui peuvent avoir des répercutions sur leur vie (...)

Mémo-Luttes n°50

La révolte des Canuts

par Jacques Aubert (publié le jeudi 26 juillet 2012)

Vous vous souvenez ?
« Pour chanter béni créator, il faut une chasuble d’or
Nous en tissons pour vous grands de l’église
et nous pauvres Canuts, sans drap on nous enterre.
C’est nous les Canuts nous allons tout nus ! »
« Mais notre règne arrivera quand votre règne finira
nous tisserons le linceul du vieux monde
car on entend déjà la révolte qui gronde.
C’est nous les Canuts nous n’irons plus nus ! »
Mais qui sont les Canuts ? Ce sont les hommes et les femmes qui au XIXe siècle, à Lyon, capitale de (...)

Mémo-Luttes n°50

Massacres dans Paris

(publié le jeudi 26 juillet 2012)

17 octobre 1961
La Guerre d’ Algérie en est à sa 7e année. Sur le terrain la situation ne cesse d’évoluer. Les événements des années 54-55, laissent indifférente une opinion publique qui ne perçoit pas très bien les notions de colonialisme ou d’indépendance nationale. Cette situation change radicalement en 56 avec l’envoi des hommes du contingent et malheureusement le retour des premiers cercueils d’appelés. Sur place les combats s’intensifient, l’arrivée de De Gaulle au pouvoir, le putsch des généraux (...)

Mémo-Luttes n°50

Des lectures à ne pas manquer

(publié le jeudi 26 juillet 2012)

Mémoires vives n°18-19 (octobre 2011)
Ce numéro double de la revue Mémoires vives est entièrement consacré à la guerre d’Algérie. À travers documents et témoignages de militants, Gilbert Dubant et Joël Briard nous font revivre cette époque et ce que fut la position de la CGT face à ces événements.
Si l’on peut suivre le parcours de militants engagés dès le début dans l’action aux côtés des travailleurs algériens, rien n’est caché des difficultés d’une CGT attachée aux valeurs de l’internationalisme, aux (...)

Mémo-Luttes n°50

Louis Renault, collabo ? (suite)

(publié le jeudi 26 juillet 2012)

Dernière minute, la décision du tribunal :
Le 11 janvier 2012 le Tribunal de Grande Instance de Paris s’est déclaré incompétent sur la demande de réparation suite à la nationalisation de 1945, estimant que celle-ci n’étant pas de nature législative mais administrative. De ce fait il ne peut transmettre la question prioritaire de constitutionnalité. Rappelons que le Tribunal administratif a déjà tranché sur l’irrecevabilité de la demande en 1959 et 1961. Il s’agit donc d’une première victoire, mais restons (...)

Mémo-Luttes n°50

La vie de l’Institut

(publié le jeudi 26 juillet 2012)

Vous avez entre les mains le n° 50 de notre revue Mémo Luttes. Le premier numéro est sorti en septembre 1994. Depuis 17 ans nous tenons le rythme de trois numéros par an.
Cela n’a pas toujours été facile, car si ce ne sont pas les sujets qui manquent, il faut trouver des rédacteurs !
Mais surtout il faut disposer des moyens financiers pour éditer cette revue. Sans l’aide constante du Conseil général du Val-de-Marne, rien de cela n’aurait-été possible.
Au fil des ans la nécessité s’est imposée (...)

Mémo-Luttes n°50

La carrière de Châteaubriant, 22 octobre 1941

par Madeleine Quéré (publié le jeudi 26 juillet 2012)

Madeleine Quéré raconte.
Le 22 octobre 1941, 27 militants, pour la plupart membre de la CGT et communistes sont fusillés, les yeux ouverts face à un peloton de 90 soldats allemands.
C’était pour la plupart des militants, élus du Front populaire en 1936 et qui avaient participé aux accords de Matignon arrachés par les grèves : les 40 h, les 15 jours de congés payés…
En ce jour de 1941, c’était l’occasion pour les patrons de se venger. Rappelons-nous : « Plutôt Hitler que le Front populaire ». Suite à un (...)